Une passion éducative

Notre aventure éducative a été marquée par les Sœurs de Saint Joseph d’Annecy.

Dès 1827, les sœurs de Saint Joseph ont lié leur histoire et celle de Sallanches puisqu’elles y ouvrent une école et un collège.

Malheureusement, en 1905, la loi les contraint à fermer l’établissement. En 1940, elles fondent à nouveau sur le site de Saint-Martin le pensionnat Saint-Joseph, qui n’a cessé de se développer jusqu’à aujourd’hui. Celui-ci offre, une éducation jusqu’à l’enseignement supérieur.

Fidèlement, elles ont transmis de génération en génération une passion éducative fidèle à la pensée de Saint-François de Salle qui fait plusieurs propositions :

– 1ère proposition
L’humanité a un avenir d’amélioration et d’accomplissement toujours ouvert.

– 2ème proposition
La culture et la domestication de l’univers ont été confiées à l’homme. La culture est d’abord une culture de soi. Soi comme corps et esprit : un esprit sain ne peut exister dans un corps qui ne répond pas harmonieusement aux sollicitations de son milieu.

– 3ème proposition
L’éducation ne peut être confiée qu’à des communautés éducatives qui allient la dimension de l’individu à celle de son insertion dans la société. L’homme qu’il s’agit de former est un homme en société qui ne peut se développer qu’en relation avec les autres.

Ainsi, l’éducation consiste à discerner et à développer dans chacun ses dons, aussi bien intellectuels que manuels. Aucun de ces dons n’est supérieur à l’autre, tous sont essentiels. Ils sont égaux en dignité. L’éducation n’a d’autre fonction que la réalisation la meilleure de tout être et le service de chacun envers les autres. Cette pensée éducative donne certains principes :

– Une certaine idée de l’homme
L’homme est invité à développer en lui des ressources insoupçonnées. Cette vision de l’unicité de l’être induit une pédagogie du développement personnel et de la liberté

– Une certaine idée du monde
Le monde est à aimer. Pour cela, l’effort est demandé tant dans l’acquisition des connaissances que dans l’honnêteté intellectuelle. Toute science, toute découverte se doit de chercher un sens qui laisse l’homme au centre.

– Une vision des relations entre les hommes
Passionnée par la relation humaine, la pédagogie salésienne invite à une ouverture très large.

– Une certaine idée de la relation à Dieu
Tout homme possède des ressources spirituelles fondatrices. Le chemin de la rencontre avec Dieu se décline à travers une éducation du regard et de l’image.